Espagne, 1944. Fin de la guerre.
Carmen, récemment remariée, s’installe avec sa fille Ofélia chez son nouvel époux, le très autoritaire Vidal, capitaine de l’armée franquiste.
Alors que la jeune fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre près de la grande maison familiale un mystérieux labyrinthe. Pan, le gardien des lieux, une étrange créature magique et démoniaque, va lui révéler qu’elle n’est autre que la princesse disparue d’un royaume enchanté.
Afin de découvrir la vérité, Ofélia devra accomplir trois dangereuses épreuves, que rien ne l’a préparé à affronter…
« Le bouton de nacre » est une histoire sur l’eau, le Cosmos et nous. Elle part de deux mystérieux boutons découverts au fond de l’Océan Pacifique, près des côtes chiliennes aux paysages surnaturels de volcans, de montagnes et de glaciers. A travers leur histoire, nous entendons la parole des indigènes de Patagonie, celle des premiers navigateurs anglais et celle des prisonniers politiques. Certains disent que l’eau a une mémoire. Ce film montre qu’elle a aussi une voix.
Dans le monde actuel, beaucoup de personnes plongent dans le stress ou la dépression et certaines finissent par craquer. Face aux souffrances qu’elles endurent, certaines personnes finissent par céder au désir de vengeance.
Six récits sur le thème de la vengeance se succèdent.
Dans les années 1970, en Colombie, une famille d’indigènes Wayuu se retrouve au cœur de la vente florissante de marijuana à la jeunesse américaine.
Quand l’honneur des familles tente de résister à l’avidité des hommes, la guerre des clans devient inévitable et met en péril leurs vies, leur culture et leurs traditions ancestrales.
C’est la naissance des cartels de la drogue.
Un gamin cubain féru de foot et de hip-hop devient une étoile internationale du ballet… Le danseur Carlos Acosta joue sa propre histoire dans ce biopic sensible. À Cuba, au début des années 1980, Carlos, que son père Pedro surnomme « Yuli », d’après un dieu africain de la guerre, est un enfant impétueux et rebelle. Dans les rues de La Havane, il triomphe dans les battles spontanées de breakdance. Pedro, qui voit d’un mauvais œil ces compétitions de trottoir, décèle pourtant grâce à elles le talent de son fils pour la danse. Contre le gré du gamin, il l’envoie dans la plus prestigieuse école de ballet du pays, puis en internat, loin de sa famille. D’abord synonyme de contrainte, cet art devient bientôt un refuge puis, peu à peu, la promesse d’une carrière d’exception que Yuli ne cesse pas pour autant de remettre en question.
Le film s’inspire en partie de l’enfance d’Alfonso Cuarón. Au début des années 1970, une famille aisée vit à Mexico dans le quartier Colonia Roma. Cleo est une des domestiques d’origine indigène de cette famille avec Adela. La famille est composée des parents Sofía et Antonio, des enfants Pepe, Sofi, Toño et Paco, et de Teresa, la mère de Sofía. Sofía est quittée par son époux. Les deux femmes, Cleo et Sofia, vont alors s’entraider. Les mots Shantih, Shantih, Shantih concluent le film (on les entend aussi dans Les Fils de l’homme). Ce sont les mêmes mots qui terminent le poème La Terre vaine (The Waste Land) de T. S. Eliot. Le mot « shantih » est un mot sanskrit qui signifie « paix ».
1948, la Guerre Froide s’est propagée jusqu’au Chili. Au Congrès, le sénateur Pablo Neruda critique ouvertement le gouvernement. Le président Videla demande alors sa destitution et confie au redoutable inspecteur Óscar Peluchonneau le soin de procéder à l’arrestation du poète.
Neruda et son épouse, la peintre Delia del Carril, échouent à quitter le pays et sont alors dans l’obligation de se cacher. Il joue avec l’inspecteur, laisse volontairement des indices pour rendre cette traque encore plus dangereuse et plus intime. Dans ce jeu du chat et de la souris, Neruda voit l’occasion de se réinventer et de devenir à la fois un symbole pour la liberté et une légende littéraire.
Le film retrace le voyage d’Ulises Samperio, un Mexicain de 17 ans, qui après un malentendu avec des membres d’un cartel local se voit obligé d’émigrer aux USA, abandonnant ce qui le définit le mieux : sa bande, la danse et les fêtes qu’il aime tant. Il fait son possible pour s’adapter à un nouveau pays, mais il se rend compte qu’il préfèrerait rentrer chez lui, avec sa famille et ses amis à Monterrey, plutôt que d’affronter la solitude aux USA.
Silverio, journaliste et documentariste mexicain réputé vivant à Los Angeles, doit recevoir un prix international prestigieux, celui-ci rentre dans son pays natal, sans savoir que ce simple voyage va le confronter à une terrible crise existentielle. Ses souvenirs et ses angoisses ressurgissent à cette occasion jusqu’à l’obséder et à le plonger dans un état de confusion et d’émerveillement. Avec émotion et humour, Silverio affronte des questions à la fois universelles et intimes sur l’identité, la réussite, la mortalité, l’histoire du Mexique et les liens profonds qui le rattachent à sa femme et à ses enfants. En d’autres termes, à la raison même d’être de l’espèce humaine en ces temps si particuliers…
Chili 1973. Deux enfants âgés de 11 ans, l’un Gonzalo Infante, timide, issu d’une famille aisée, réside dans les beaux quartiers, l’autre Pedro Machuca, qui survit dans un bidonville. Ces deux garçons vont se rencontrer sur les bancs de l’école grâce à l’initiative idéaliste du Père Mac Enroe : intégrer au collège catholique très huppé de Santiago des enfants de milieu défavorisé. Parmi les parents des enfants certains approuvent, d´autres crient au scandale. De cette ambiance turbulente naît une amitié profonde entre deux garçons qui partagent un premier amour, des rêves de justice et un instinct de rébellion. Ensemble, ils seront les témoins impuissants du coup d´état sanglant qui signe la fin de l’époque d’Allende.
Quatre films pour (re)découvrir l’univers cinématographique du réalisateur argentin Carlos Sorin. De la Patagonie à la province de Misiones, une oeuvre sensible et humaniste qui retrace l’histoire des oublié.e.s et capte l’esprit de tout un monde resté à l’écart de la modernité.
Licencié d’une station-service, Juan, 52 ans, passe alors ses journées à fabriquer des couteaux, qu’il vend tant bien mal autour de lui. Un jour, pour le remercier de l’avoir dépannée sur le bord de la route, une jeune femme lui offre un dogue argentin. Juan ne tarde pas à comprendre qu’il a en sa possession un chien de race, capable de décrocher des médailles. Associé à Walter, un professionnel plein d’enthousiasme, il devient alors exposant canin.
Tati Benitez, fan inconditionnel du footballeur Diego Maradona, vit avec sa famille au coeur de la forêt de Misiones, dans le nord-est de l’Argentine. Malgré sa situation très précaire et ses quatre enfants à nourrir, sa bonne humeur est inaltérable. Cet optimisme, Tati le doit en partie à la racine d’arbre, qu’il a trouvée dans la forêt et qui ressemble à la silhouette de son idole. Un jour, il apprend que Maradona est en soins intensifs à Buenos Aires suite à un incident cardiaque. Tandis que la nation toute entière prie pour Diego, Tati décide d’aller lui remettre la racine à son effigie en mains propres. Sur la route, il fait la connaissance de Warguinho, un transporteur de volailles brésilien. Commence alors un périple riche en surprises et en rencontres…
Ne pouvant pas avoir d’enfant, Cecilia et Diego, qui viennent d’emménager dans une petite ville de la Terre de Feu, attendent depuis longtemps de pouvoir adopter. Alors qu’ils n’y croyaient plus, l’arrivée soudaine de Joel, un garçon de 9 ans au passé tourmenté, va bouleverser leur vie et l’équilibre de toute la petite communauté provinciale.
A des milliers de kilomètres du sud de Buenos Aires, trois personnages voyagent le long des routes désertes de la Patagonie du Sud. Don Justo, retraité de 80 ans et ancien propriétaire d’une droguerie dirigée par son fils, s’enfuit de son domicile pour échapper à son emprise. Il part retrouver son chien disparu qu’un ami prétend avoir aperçu à San Julian… Roberto, un représentant de commerce d’une quarantaine d’années, accomplit le même périple à bord de sa vieille voiture, emportant avec lui une charge bien encombrante : un gâteau à la crème, cadeau d’anniversaire destiné au fils d’une jeune veuve qu’il convoite… Le même jour, Maria Flores, 25 ans, se retrouve avec sa petite fille sur cette même route, pour participer à la finale d’un jeu télévisé. Chacun voyage de son côté, mais ces histoires et illusions vont s’entrecroiser.
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