L’écrivain et chercheur italien Daniele Comberiati sera à L’Arca delle lingue vendredi 4 octobre 2018 en présence de sa traductrice Lella Le Pillouër, pour nous parler de son roman Lignes de fuite, récemment traduit et paru aux éditions Oxybia. La rencontre sera animée par le chercheur Carlo Baghetti. Publié en Italie en 2015 Vie di fuga (2015) met en scène Matteo, un jeune écrivain précaire d’épitaphes funèbres, qui se retrouve à travailler dans une région en apparence hostile de l’Italie du Sud : la Calabre. Parmi des maisons délabrées et jamais reconstruites, en essayant de comprendre des jeunes du coin très méfiants, il doit écrire un épitaphe pour deux personnes liées par une ancienne et mystérieuse amitié. Un roman sur la mémoire historique locale, qui traverse l’après-guerre, l’émigration, le boom économique, les révoltes des années 1970 jusqu’au village d’aujourd’hui, où les gens semblent avoir tout oublié.

 

Né à Rome, Daniele Comberiati a vécu en Belgique et en France. Ses domaines de recherche concernent la littérature italienne de la migration, la littérature postcoloniale, la poésie italienne du XXème et XXIème siècle, la théorie de la traduction et les liens entre littérature et journalisme. Il a travaillé à l’Université Libre de Bruxelles et à la Vrije Universiteit Brussels (Belgique). Actuellement, il est Maître de conférences en italien à l’Université de Montpellier-Paul-Valéry. Il est l’auteur notamment de Scrivere nella lingua dell’altro. La letteratura degli immigrati in Italia [1989-2007] (Bruxelles, Peter Lang, 2010), “Affrica”. Il mito coloniale italiano attraverso i libri di viaggio di esploratori e missionari dall’Unità alla sconfitta di Adua [1861-1896] (Firenze, Cesati, 2013) et « Nessuna città d’Italia è più crepuscolare di Roma ». Le relazioni fra i simbolisti belgi e il cenacolo romano di Sergio Corazzini (Bruxelles, Peter Lang, 2014). Il a également publié les romans Vie di fuga (2015) et Colpo di stato nella San Marino rossa (2018, Besa).