Exposition présentée à l’Arca delle lingue du 7 octobre au 5 novembre 2016.

Vernissage: le 7 octobre à partir de 19h

Ouverte au public tous les samedis après-midi en présence de l’auteur

 

Christian Ramade est né à Marseille. Parallèlement à des études médicales il se consacre à la photographie et plus précisément à l’image en couleurs. Il collabore pendant dix ans avec le réseau des «100 sites historiques de la Méditerranée » (Nations Unies). Il anime des nombreux stages (à Arles entre autres), dirige la collection « Textes avec vues » chez « Images en manoeuvres » et écrit régulièrement dans des revues photographiques comme « Réponses Photo ». Il a exposé en France, à l’étranger et publié une douzaine de livres de photographies. Christian Ramade réside en Provence.
Cette exposition est une expérience, celle d’exposer dans l’intimité d’un appartement marseillais (les locaux de l’association L’Arca delle lingue) sans aucune contrainte. Pouvoir montrer des photographies que j’aime et non les photographies que l’on attend de moi : je ne sais si Giacometti fut l’esclave de ses portraits et Soulages de ses noirs, si Mondrian n’a pas eu un jour le désir de faire des ronds, mais mon modeste parcours m’a rendu dépendant de mes « faux semblants » et c’est l’occasion de m’en libérer le temps d’une exposition.
Méridional, la proximité de l’Italie m’y rend les escapades aisées. Dans les années 1980 j’ai pu rencontrer des grands photographes italiens comme Luigi Ghirri, Gianni Berengo Gardin, Vasco Ascolini, Franco Fontana, Olivo Barbieri qui m’ont ouvert à des nouvelles images et m’ont donné l’occasion d’exposer à Rome, à Milan, à Brescia, à Florence, à San Casciano et plus récemment à Turin.
Casanier par nature, la plupart de mes images sont faites en Provence et dans la capitale, mais chaque année je fais une petite virée en Italie avec mon automobile à la manière d’un chauffeur d’autobus : faire des photos « de vacances » dans cet autre monde où je me sens tellement chez moi. C’est du pur bonheur. Les paysages, les monuments, les tableaux, les musées, ce passé « présent » me charment autant que l’aisance des Italiens. La facilité des contacts entre les gens, la gentillesse des commerçants, la frime décontractée et l’absence de mesquinerie ont fait dire à Jean Cocteau : « les italiens sont des français de bonne humeur ».

Christian Ramade sept. 2016
www.christian-ramade.com

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